Élections fédérales 2025


2 300 000

des employés au Canada travaillent dans le secteur du détail (2024).


143 843 

commerces au Canada. 


7,5 G$

de dépenses en immobilisations (2024).


97 G$

en rémunération annuelle totale versée aux travailleurs du secteur du détail (2024).


23,25 $ l’heure

de rémunération horaire moyenne dans le secteur du détail (2024).


507 G$

en ventes au détail de base* non désaisonnalisées (2024).

Source : Statistique Canada

*Les ventes au détail de base excluent les ventes réalisées dans les stations-services et par les concessionnaires automobiles.

Lettre au premier ministre Mark Carney

Mettre de l’avant les priorités de notre industrie

Grâce à la campagne Votez Détail, nous avons mis en lumière durant la dernière campagne électorale les principaux problèmes auxquels sont confrontés les détaillants canadiens. À la suite des résultats du scrutin, le CCCD a écrit au nouveau premier ministre pour le féliciter et souligner son engagement à collaborer avec son gouvernement afin de trouver des solutions qui soutiennent l’économie canadienne et le secteur du détail.

Lire la lettre

29 avril 2025

Élections fédérales 2025 : les effets de la campagne Votez Détail et la suite des choses

Alors que les élections de 2025 sont maintenant terminées et que le Parti libéral a été réélu sous la direction du premier ministre Mark Carney, le CCCD se prépare à une intense période de représentations postélectorales au nom du secteur du détail canadien.

La campagne Votez Détail du CCCD a permis de bien mettre en lumière les grandes priorités de l’industrie pendant la période électorale. Cette campagne a attiré l’attention sur des enjeux essentiels, notamment le besoin pressant de mettre un terme à la guerre commerciale, de s’attaquer à l’escalade des méfaits attribuables au crime organisé dans le secteur du détail, de réduire les coûts d’exploitation des entreprises, d’assurer l’équité concurrentielle entre toutes les plateformes de vente au détail et d’instaurer des programmes ciblés afin de stimuler les investissements dans le commerce de détail et l’activité de consommation partout au pays.

Au cours des prochaines semaines, le CCCD mettra en œuvre une stratégie globale de mobilisation des députés nouvellement élus et réélus, tant dans leurs circonscriptions que sur la colline du Parlement. Nos efforts de représentation se concentreront sur l’atténuation des problèmes engendrés par les tarifs douaniers et sur la promotion de solutions législatives et réglementaires pour lutter contre les autres enjeux critiques auxquels notre industrie est confrontée. Le CCCD continuera à défendre les intérêts de ses membres, en plaçant les priorités de l’industrie du détail à l’avant-plan, alors que le nouveau gouvernement établit son programme législatif et économique.

Nous remercions nos membres pour leur appui sans faille dans le cadre de ce travail essentiel. Ensemble, nous renforcerons la contribution du secteur du détail à la croissance économique et à la compétitivité du Canada.

Enjeux importants pour les détaillants

Introduction

Employant 2,3 millions de personnes, l’industrie du détail est l’une des pierres angulaires de l’économie canadienne. Constituant le maillon final des chaînes d’approvisionnement mondiales, le secteur s’assure que les marchandises parviennent aux consommateurs. L’industrie du détail ne se résume pas à des transactions, elle façonne nos communautés, avec ses petites boutiques comme ses grands magasins, d’un bout à l’autre du pays.

Alors que le Canada fait face à des défis économiques et mondiaux de plus en plus importants, il est primordial de garantir la vitalité du secteur du détail. C’est pourquoi les détaillants, petits et grands, s’unissent sous l’égide du Conseil canadien du commerce de détail pour demander des politiques qui renforcent le secteur.

VOTEZ DÉTAIL est notre plan pour nous assurer que, peu importe le gagnant des élections fédérales, celui-ci défendra les objectifs clés suivants :

  • Mettre fin à la guerre commerciale
  • Lutter contre la criminalité dans le secteur du détail, en particulier la criminalité organisée ou violente
  • Réduire les coûts d’exploitation des détaillants
  • Créer des règles du jeu équitables pour le secteur du détail au Canada
  • Instaurer des programmes pour accroître le dynamisme du secteur du détail au Canada

1. Mettre fin à la guerre commerciale

Les droits de douane américains imposés sur les produits canadiens et les contre-mesures tarifaires du Canada nuisent au secteur du détail, perturbent les chaînes d’approvisionnement et augmentent les coûts. Les détaillants doivent se démener pour trouver de nouveaux fournisseurs, ce qui met à rude épreuve une chaîne d’approvisionnement qui est déjà fragilisée depuis la pandémie de COVID-19. De plus, la faiblesse du dollar canadien, le ralentissement de l’économie et l’augmentation de l’inflation réduisent le pouvoir d’achat des consommateurs, ce qui nuit aux commerçants. Tout cela diminue la confiance des consommateurs, un élément essentiel pour assurer la santé du secteur du détail. Pour toutes ces raisons, le prochain gouvernement devra tout mettre en œuvre pour mettre fin à la guerre commerciale.

Politiques à envisager :

  • Accorder des exemptions pour les produits de détail : Lorsque des solutions de rechange canadiennes ou internationales ne sont pas disponibles, les détaillants devraient pouvoir bénéficier d’exemptions pour les tarifs douaniers.
  • Réduire les obstacles réglementaires : Assouplir temporairement les exigences en matière d’étiquetage des produits afin de permettre aux détaillants de se tourner vers de nouveaux fournisseurs.
  • Mettre en œuvre des congés de TPS : Améliorer la confiance des consommateurs et l’abordabilité des produits en offrant un allègement temporaire de la TPS.
  • Simplifier le commerce interprovincial : Adopter un « système de passeport » afin de reconnaître les règlements provinciaux partout au Canada.
  • Soutenir la production nationale : Prévoir des incitatifs financiers pour développer davantage le secteur manufacturier canadien.
  • Garantir la fiabilité des transports : Désigner les ports et les infrastructures ferroviaires comme étant « essentiels » afin d’éviter des perturbations de la chaîne d’approvisionnement.
  • Prévoir un soutien financier pour les détaillants : Si les tarifs douaniers demeurent longtemps en vigueur, il faudra fournir un soutien de trésorerie aux détaillants devant composer avec des coûts accrus.

Violence in stores impacting retail security and safety.

2. Lutter contre la criminalité dans le secteur du détail

La criminalité dans l’industrie du détail a augmenté en fréquence, en témérité et en violence, suscitant de grandes inquiétudes aux entreprises, aux employés et aux consommateurs. Les méfaits du crime organisé dans le secteur du détail, le vol à l’étalage et le vol par effraction entraînent non seulement des pertes financières importantes, mais menacent aussi la sécurité et le bien-être des communautés. Ces crimes exercent une pression indue sur les forces de l’ordre, perturbent les économies locales et contribuent à la hausse des prix à la consommation. Pour s’attaquer à ce problème de plus en plus pressant, il faut un effort coordonné de la part du gouvernement fédéral, plus de ressources pour les organismes chargés de l’application de la loi et des réformes du Code criminel.

Politiques à envisager :

  • Améliorer l’échange d’information : Travailler avec les provinces et permettre aux détaillants d’échanger légalement des données avec les organismes chargés de l’application de la loi et entre eux pour effectuer le suivi des contrevenants.
  • Sommet national sur la criminalité dans le secteur du détail : Organiser un sommet fédéral sur la criminalité dans l’industrie du détail, semblable au récent sommet sur le vol de voitures qui a contribué à une forte diminution de ce type d’activité criminelle.
  • Réforme du cautionnement et modifications au Code criminel : Renforcer les sanctions pour les crimes violents commis dans le secteur du détail et pour les récidivistes.

3. Réduire les coûts d’exploitation des détaillants

Les détaillants au Canada font face à de nombreuses pressions financières qui, en fin de compte, augmentent les prix à la consommation. Parmi les principaux facteurs responsables de ce phénomène figurent les droits de douane sur les biens essentiels, les frais d’interchange élevés des cartes de crédit, le fardeau financier de l’adaptation aux changements climatiques et les défis liés à l’abandon des plastiques à usage unique. Pour relever ces défis, le gouvernement doit intervenir en procédant à des changements de politiques et en prévoyant des incitatifs financiers. Les recommandations suivantes décrivent les principales mesures qui pourraient réduire les coûts d’exploitation des détaillants, rendre les biens essentiels plus abordables et favoriser un environnement de vente au détail plus durable.

Politiques à envisager :

  • Éliminer les droits de douane sur les vêtements, les chaussures et les articles pour bébés : Les produits pour bébés comme les sièges d’auto, les couches, les biberons, les poussettes et les meubles sont soumis à des droits de douane allant de 6 % à 18 %, ce qui augmente les coûts pour une famille. Comme la fabrication de textiles et de vêtements est aujourd’hui peu importante au pays et que nous faisons face à de nouvelles pressions tarifaires américaines, l’élimination permanente de ces droits de douane réduirait les coûts pour les consommateurs.
  • Réduire les frais d’interchange des cartes de crédit : Le Canada devrait s’aligner sur d’autres pays, comme ceux de l’UE et l’Australie, en plafonnant les frais d’interchange des cartes de crédit afin de réduire la pression financière sur les détaillants. Il est à noter que ces coûts sont en fin de compte assumés par tous les consommateurs.
  • Offrir des incitatifs propres au secteur du détail pour la transition climatique : Le gouvernement devrait offrir des remises, des crédits d’impôt et des subventions pour soutenir les initiatives en matière de développement durable, en veillant à ce que les entreprises puissent demeurer concurrentielles tout en respectant leurs engagements environnementaux.
  • Aider les détaillants à abandonner les plastiques à usage unique et à investir dans l’infrastructure de recyclage : Proposer des programmes financiers, y compris des subventions et des incitatifs à l’investissement, pour stimuler la recherche et le développement de matériaux durables et favoriser une économie circulaire.

4. Créer des règles du jeu équitables pour assurer la prospérité du secteur du détail

Les détaillants canadiens font face à des défis de plus en plus importants, qui nuisent à leur compétitivité et à leur réussite. Les politiques fiscales inégalitaires, les processus inefficaces de perception des droits et les taxes supplémentaires sur les services numériques désavantagent les entreprises canadiennes, ce qui rend leur succès plus difficile. La taxe sur les services numériques, en particulier, est une source de frustrations pour nos principaux partenaires commerciaux et cause des tensions commerciales indésirables. Afin que le secteur du détail soit fort et concurrentiel, les décideurs politiques doivent prendre des mesures décisives et garantir une fiscalité équitable, simplifier la perception des droits et réduire tout fardeau financier inutile. La résolution de ces problèmes aidera à renforcer les entreprises canadiennes, à favoriser la croissance économique et à créer un marché plus équilibré.

Politiques à envisager :

  • S’assurer que les plateformes de vente en ligne étrangères respectent toutes les lois canadiennes : La récente prolifération de plateformes de commerce électronique étrangères a soulevé de nombreuses questions au sujet de leur respect des lois canadiennes. Lorsque ces règles sont bafouées, les détaillants canadiens sont injustement placés dans une position concurrentielle défavorable.
  • Perception plus équitable des droits par l’ASFC : Assurer une application transparente et équitable des droits par l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). Cela peut être réalisé en réduisant les arriérés, en améliorant la formation des agents de l’ASFC et en adoptant une approche de type « Ne pas nuire » en matière de perception des droits.
  • Éliminer la taxe sur les services numériques pour les détaillants en ligne : Éliminer ce fardeau fiscal qui augmente les coûts d’exploitation, exerce une pression à la hausse sur les prix à la consommation et contrarie les partenaires commerciaux du Canada, notamment les États-Unis.

5. Instaurer des programmes pour accroître le dynamisme du secteur du détail

Créant des millions d’emplois et générant d’importantes recettes fiscales, le secteur du détail est l’un des moteurs de la croissance économique au pays. Une industrie du détail solide soutient les entreprises locales, stimule les dépenses de consommation et contribue au dynamisme des collectivités. Cependant, l’évolution des habitudes de consommation, les défis logistiques et la reprise trop lente des ventes liées au tourisme freinent la croissance de l’industrie du détail. La stimulation du commerce de détail est essentielle non seulement à la réussite des entreprises, mais aussi à la stabilité économique en général, car l’augmentation des ventes favorise l’emploi, les investissements et les recettes publiques. La prospérité du secteur du détail contribuera à maintenir le dynamisme économique et à renforcer la résilience financière du Canada.

Politiques à envisager :

  • Renforcer le système de livraison de colis de Postes Canada : Au fur et à mesure que les achats en ligne se développent, Postes Canada doit améliorer la rapidité et la fiabilité de la livraison. Investir dans le service postal national au Canada aidera les petits et moyens détaillants à prospérer.
  • Réinstaurer un programme de remboursement aux visiteurs : Le secteur du tourisme représentait 2 % du PIB avant la pandémie de COVID-19, mais les ventes au détail liées au tourisme demeurent toujours à la traîne. Un nouveau programme de remboursement aux visiteurs encouragerait les touristes internationaux à dépenser au pays et stimulerait l’activité du secteur du détail.

Positions des partis – Plateformes électorales

Au cours du présent cycle électoral, les principales formations politiques canadiennes ont publié leur programme très tard dans la campagne. Les promesses de certains partis de réduire les formalités administratives, de s’attaquer au fardeau réglementaire et de mettre fin à la guerre commerciale sont des développements bienvenus et des demandes clés du CCCD. Cependant, les politiques populistes de certains visant le secteur de l’épicerie sont préoccupantes. Voici les liens des différentes plateformes des partis politiques :


Notre engagement

Nous sommes déterminés à travailler avec les décideurs, les parties prenantes de l’industrie et le public pour renforcer le secteur du détail au Canada. En soutenant notre campagne VOTEZ DÉTAIL, vous vous assurez que l’industrie du détail demeure l’un des moteurs de la prospérité économique au pays.

Le CCCD a envoyé une lettre aux principaux partis politiques sur les grands enjeux qui touchent le secteur du détail dans les différentes provinces. Les réponses seront présentées en fonction du nombre actuel de sièges détenus par les partis.

Joignez-vous à nous. Soutenez notre vision d’un secteur du détail plus fort. Communiquez avec nous pour en savoir plus, pour vous impliquer ou pour partager votre point de vue.

Impliquez-vous

1. Trouvez vos candidats

Utilisez l’outil Élections fédérales pour trouver les candidats dans votre circonscription et leurs coordonnées.

Trouver des candidats

2. Imprimez votre pancarte

Montrez que vous êtes fier du secteur du détail en publiant une photo de votre personnel portant une pancarte #NOSDÉTAILLANTS ou une photo de votre magasin.

Imprimer une pancarte #NOSDÉTAILLANTS

3. Informez les candidats que #NOSDÉTAILLANTS sont importants !

Utilisez ces liens pour envoyer aux partis des photos de votre personnel ou des messages personnalisés.

Communiquez avec nous

Si vous avez des questions ou souhaitez formuler un commentaire, veuillez commuiquer avec Matt Poirier, VP, Relations gouvernementales fédérales, à MPoirier@retailcouncil.org.